Page:Verlaine - Œuvres complètes, Vanier, III.djvu/402

Cette page a été validée par deux contributeurs.

XLIV

CONTRE LES PARISIENNES


Il faut enfin parler de la Parisienne
Mieux que banalement
Et lui dire sans fiel que dans la chose sienne
Tout n’est pas qu’agrément.

Elle-même se dit point belle mais jolie
Et par « jolie » elle, elle entend
Quelque chose de laid platement que pallie
Un port de tête exorbitant

Et qu’émaillent des mots ressassés qu’elle vole
Aux journaux finis d’achever,
Avec, en sus, un tortillement trop frivole
Des hanches pour faire… rêver.