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LXIV

À Mlle RENÉE ZILCKEN


Ô Mademoiselle Renée,
Fillette exquisement mignonne,
Que le bon Dieu toujours vous donne
Vie élégante et fortunée.

Grandissez dûment bien-aimée
Dans la sagesse douce et bonne
Sous l’œil qui sourit et s’étonne
De votre famille charmée.

Soyez l’espoir et le bonheur
De votre père, lui, l’honneur
De l’art et de votre famille

Et de votre mère, l’honneur
Et la grâce d’une famille
S’étonnant de tout ce bonheur.


La Haye, octobre 1892.