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LV
À MON ÉDITEUR
I
MISÈRE
Je veux dépeindre en ce sonnet
Toute mon indignation
Contre ce Vanier qu’on connaît,
Aussi la résignation
Qu’il me faut (avec l’onction
Nécessaire au temps où l’on est,
Temps gaspillé sous l’action
D’une jeunesse qui renaît).
Or ce Vanier dont la maison
Telle celle dite Pont-Neuf
N’est pas au coin du quai, raison
Insuffisante à mon courroux
Terrible, tel celui d’un bœuf,
Oui, ce Vanier n’a pas de sous