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bonheur
Dieu plus juste, et plus Habile
Que ce toi-même débile.
Tu souffres de tel mal profond
Que des volontés te font,
Plus bénignes que la tienne
Si mal et si peu chrétienne,
Tes humiliations
Sont des bénédictions
Et ces mornes sécheresses
Où tu te désintéresses
De purs avertissements
Descendus de cieux aimants.
Tes ennemis sont les anges,
Moins cruels et moins étranges
Que bons inconsciemment,
D’un Seigneur rude et clément
Aime tes croix et tes plaies,
Il est sain que tu les aies.
Face aux terribles courroux,
Bénis et tombe à genoux.