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Le malade qui vers le ciel l’envoie
Tousse, là-bas, au fond des fermes :
La nuit, dans sa terreur l’enferme.
Sous la lune, parmi les bois,
Les chiens aboient ;
Le malade se sent perdu
Si sa prière n’est pas entendue,
Quand il partit, le pèlerin,
Le clair matin
Baptisait l’ombre, avec de la rosée ;
Le coq chantait de sa voix angoissée,
Le vieux chaudron qui balle dans la tour,
Disait bonjour au jour ;
Et les servantes molles
Baillaient et s’étiraient encor,
Dans les greniers, où palpitaient au vent de folles
Au premier bourg qu’il traversa,
Le pèlerin surprit,