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L’or des manteaux, l’azur des robes ;
N’employant rien que couleurs probes,
Colle tenace et raide empois,
Et ciselant chaque clochette
Pour arlequins et pour pierrots
Et pour chevaux qui vont au trot,
Ainsi lesté, ainsi chargé,
S’en va d’un pas toujours le même,
Par les chemins des soirs légers,
Le Comte de la Mi-Carême
Il va du Weert à Saint-Amand,
De Saint-Amand vers Rupelmonde,
Passe Tamise, passe Termonde,
Et les jouets tombent comme grêle
Dans les foyers ouverts. Pourtant,
Nulle oreille ne les entend
Frôler les murs de leurs bruits frêles.
Mais ils sont là, au matin dit,