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poèmes, iiie série

L’ÉVEIL DE PÂQUES


Les vieilles mains d’argent des coutumes locales
— Et carillons et bruits de fête à pleins bourdons —
Tendent soudain les longs et torpides cordons
À l’horloge de mes douleurs maniacales.

Le sonnant cuivre clair des musiques pascales
Couvre les voix et les sanglots des abandons ;
Et me voici : le radieux vers des pardons
Ardents et purs, ainsi que des lueurs focales.