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poèmes, iiie série

CELLE DE L’ÎLE


Il est des âmes si craintives d’elles,
Qu’elles n’osent aimer l’âme même fidèle,
Venant vers leurs chemins,
Avec la joie, entre ses mains.

Vagues et comme errantes,
Elles n’ont foi qu’en la tristesse
Des implorantes.

En des golfes, elles rêvent et filent,
Au rouet des jours, toujours.