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les vignes de ma muraille

Qui fauchait sur la mer les lumières diurnes ;
Les Sirènes chantaient,
Le corps crispé autour des mâts,
Mais les hommes du port, frustes et taciturnes,
Ne les entendaient pas.

Ils ne reconnurent ni leurs amis
— Les deux marins — ni le navire de leur pays,
Ni les focs, ni les voiles
Dont ils avaient cousu la toile,
Ils ne comprirent rien à ce grand songe
Qui enchantait la mer de ses voyages,
Puisqu’il n’était pas le même mensonge
Qu’on enseignait, dans leur village ;
Et le navire auprès du bord
Passa, les alléchant vers sa merveille,
Sans que personne, entre les treilles,
Ne recueillît les fruits de chair et d’or.