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les apparus dans mes chemins

L’ATTENDUE


Elle était comme une rose pâlie ;
Je la sentais discrète, autour de moi,
Avec des mains de miel, pour ma mélancolie.

Sa jeunesse touchait à ses heures de soir ;
Quoique malade, elle était calme et volontaire
Et m’imposait et sa tendresse et son espoir.

Aucune ardeur, qui domptait par secousse ;
C’était la sentir droite, en son amour,
Qui me tenait, dans sa contrainte égale et douce.