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les apparus dans mes chemins

Et vous, les blancs cailloux des eaux
Ouvrez vos yeux, dans les ruisseaux,
À travers l’eau de vos paupières ;
Paysage, avec tes lacs vermeils,
Sois le miroir des vols de flamme
Du Saint Georges, vers mon âme !

Contre les dents du dragon noir,
Contre l’armature de lèpre et de pustules,
Il est le glaive et le miracle.
La charité, sur sa cuirasse, brûle
Et son courage est la débâcle
Bondissante de l’instinct noir.

Feux criblés d’or, feux rotatoires
Et tourbillons d’astres, ses gloires,
Aux galopants sabots de son cheval,
Éblouissent les yeux de ma mémoire.

Il vient, en bel ambassadeur
Du pays blanc, illuminé de marbres,
Où, dans les parcs, au bord des mers, sur l’arbre
De la bonté, suavement croît la douceur.