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les soirs

MOURIR


Un soir plein de pourpres et de fleuves vermeils
Pourrit, par au delà des plaines diminuées,
Et fortement, avec les poings de ses nuées,
Sur l’horizon verdâtre, écrase des soleils.
Saison massive ! Et comme Octobre, avec paresse
Et nonchaloir, se gonfle et meurt dans ce décor :
Pommes ! caillots de feu ; raisins ! chapelets d’or,
Que le doigté tremblant des lumières caresse,
Une dernière fois, avant l’hiver. Le vol
Des grands corbeaux ? il vient. Mais aujourd’hui, c’est l’heure
Encor des feuillaisons de laque — et la meilleure.