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les flambeaux noirs

Sous le pli des plafonds et le gaz des murailles,
La lutte de demain contre la lutte d’hier.
L’or contre l’or et la banque contre la banque…
 
S’anéantir mon âme en ce féroce effort
De tous, s’y perdre et s’y broyer ! Voici la tranque,
La bêche et le charroi qui labourent de l’or
En des sillons de fièvre. Ô mon âme éclatée
Et furieuse ! ô mon âme folle de vent
Hagard, mon âme énormément désorbitée,
Salis-toi donc et meurs de ton mépris fervent !
Voici la ville en or des rouges alchimies,
Où te fondre le cœur en un creuset nouveau
Et t’affoler d’un orage d’antinomies
Si fort qu’il foudroiera tes nerfs jusqu’au cerveau !