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les débacles

LES VÊPRES


Là-bas, cette existence en noir de grandes vieilles,
Par les enclos en noir et les porches d’église,
Cette existence et de prières et de veilles,
Le soir, sous leurs mantes en noir, qu’immobilise,
Et pendant des heures et des heures, l’extase
Au pied d’un ostensoir, le soir, en des chapelles
De cathédrale en noir ; et la claustrale emphase
Du culte et de grands dais levés et de flabelles,
Le soir, sur ces vieilles en noir, dont les mains jaunes
Tendent en croix leurs désespoirs et leurs misères,