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poèmes

Et ce temple toujours pour nous subsistera
Et longtemps et toujours luira dans nos ténèbres,
Quand vous, les moines blancs, les ascètes funèbres
Aurez disparu tous en lugubre apparat,
Dans votre froc de lin et votre aube mystique,
Au pas religieux d’un long cortège errant,
Comme si vous portiez à votre Dieu mourant,
Au fond du monde athée, un dernier viatique.