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poèmes


Et se noyer le cœur dans le marais d’ennui
Et la banalité des règles d’aujourd’hui.



Il lui fallait le feu des grands sites sauvages,
Les rocs tortionnés de nocturnes ravages,

Le ciel torride et le désert et l’air des monts,
Et les tentations en rut des vieux démons,

Agaçant de leurs doigts la chair en fleur des gouges
Et lui brûlant la lèvre avec de grands seins rouges,

Et lui bouchant les yeux avec des corps vermeils,
Comme les eaux des lacs, avec l’or des soleils.

On se l’imaginait, au fond des solitudes,
Marmorisé dans la raideur des attitudes,

L’esprit durci, le cœur blême de chasteté,
Et seul, et seul toujours avec l’immensité.