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poèmes


Et c’est là qu’elle vit, la pataude, bien loin
Du curé qui sermonne et du fermier qui rage,
Qu’elle a son coin d’amour dans le grenier à foin,
Où son garçon meunier la roule et la saccage,

Quand l’étable au repos est close prudemment,
Que la nuit autour d’eux répand sa somnolence,
Qu’on n’entend rien, sinon le lourd mâchonnement
D’une bête éveillée au fond du grand silence.