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Le beau valet, adroitement,
Met sa main preste, entre la lèvre
Et les fleurs de chair, dont il sèvre,
Grand tapage, fiévreux tumulte !
Les dames fuient à cet affront,
On s’interroge, on s’interrompt.
Il note chaque coup reçu ;
Et l’assaut vif, comme une étreinte,
Quand le valet attaque en quinte
Un coupé droit, ardent, lyrique,
Et l’épée âpre et nette atteint
Le torse d’or et de satin
Ses yeux de jais semblent partir,
Son regard d’une ombre se couvre,
Mais de la bouche qui s’entrouvre
« À quoi bon vivre, ami, la porte
Et pour ton poing et pour le mien
Est close — et rien ne sert à rien,