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De la sereine violence
De leur silence.

Ils nous hèlent, là haut, parmi les firmaments,
Bien qu’on voudrait
Les voir renaître, ici, pour s’en aller, auprès,
Dès à présent,
Se repentir, profondément.

Et rêvant d’eux, en ce décor d’or sombre,
Où les anges ferment, avec de l’ombre,
Les yeux du jour,
Le cœur trop longtemps clos, à leur amour
Se donne,
Tandis que, dans la paix du soir,
Leur tranquille mémoire
Toujours plus douce, nous pardonne.