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Les maux qui dans les cieux flamboient,
Le sol et les germes sont condamnés,
— Vœux et larmes sont superflus —
Bientôt,
Les corbeaux noirs n’en voudront plus
Ni la taupe ni le mulot.
Je suis celui qui vaticine
Comme les tours tocsinnent.
Les fruits des espaliers se tuméfient ;
Dans les feuillages noirs,
Les pousses jeunes s’atrophient ;
L’herbe se brûle et les germoirs,
Subitement, fermentent ;
Le soleil ment, les saisons mentent,
Le soir, sur les plaines envenimées,
C’est un vol d’ailes allumées
De souffre roux et de fumées.
J’ai vu des linceuls blancs