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CHANSON DE FOU


Je suis celui qui vaticine
Comme les tours tocsinnent.

J’ai vu passer à travers champs
Trois linceuls blancs
Qui s’avançaient, comme des gens.

Ils portaient des torches ignées,
Des faux blanches et des cognées.

Peu importe l’homme qu’on soit,
Moi seul je vois