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Souvent je les ai vus dans l’âtre,
Taches d’encre parmi le plâtre,
Qui grignottaient ma mort.
— Brisez-leur pattes et vertèbres.
L’un d’eux, je l’ai senti
Grimper sur moi la nuit,
Et mordre encor le fond du trou
Que fit, dans ma poitrine,
L’arrachement de mon cœur fou.
— Brisez-leur pattes et vertèbres.
Ma tête à moi les vents y passent,
Les vents qui passent sous la porte,
Et les rats noirs de haut en bas
Peuplent ma tête morte.
— Brisez-leur pattes et vertèbres.
Car personne ne sait plus rien.