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Mains finaudes, ongles fanés,
Il égrène ainsi qu’un texte
Les faux moyens et les prétextes
Et les foisons des mauvaises raisons.
On l’écoute, qui lentement marmonne,
Toujours ardent et monotone,
Prenant à part chacun de ceux
Dont les arpents sont cancéreux,
Dont les moissons sont vaines
Et qui regardent devant eux
Las, trébuchants et malchanceux,
La mort venir du bout des plaines de leurs haines.
À qui, devant sa lampe éteinte,
Seul avec soi, quand minuit tinte,
S’en va tâtant aux murs de sa chaumière
Les trous qu’y font les vers de la misère,
Sans qu’un secours ne lui vienne jamais,
Il conseille d’aller, au fond de l’eau,
Mordre des dents les exsangues reflets
De sa face dans un marais.