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Les Hercules d’airain dont les gros muscles las
Semblent lever des coffres-forts vers la victoire.

Le carrefour, d’où il érige sa bataille,
Suce la fièvre et le tumulte
De chaque ardeur vers son aimant occulte ;
Le carrefour et ses squares et ses murailles
Et ses grappes de gaz sans nombre,
Qui font bouger des paquets d’ombre
Et de lueurs, sur les trottoirs.

Tant de rêves, tels des feux roux,
Entremêlent leur flamme et leurs remous,
De haut en bas, du palais fou !
Le gain coupable et monstrueux
S’y resserre, comme des nœuds,
Et son désir se dissémine et se propage
Partant chauffer de seuil à seuil,
Dans la ville, les contigus orgueils.
Les comptoirs lourds grondent comme un orage,
Les luxes gros se jalousent et ragent
Et les faillites en tempêtes,