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Puis s’en revient, par le couvent,
Saluer, ponctuellement,
La chanoinesse.

Ainsi vivent-elles les servantes, là-bas,
À Dixmude, Courtrai, Lierre, Deynze ou Termonde,
Serrant la vie et mesurant le monde,
Avec leur aune vieille ou leur pauvre compas ;
Ainsi mènent-elles brouter leurs existences
Au petit pré de leurs désirs,
Aimant les jours de fête où l’on prie à loisir
Et les matins de jeûne où l’on fait pénitence ;
Et ne rêvant à rien sinon au clair moment
Où l’on célébrera leur bel enterrement
Avec le grand drap blanc et les quatre grands cierges
Gardant leur corps et affirmant qu’il resta vierge.