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Je n’osais toucher rien, bien que j’en eusse envie.
Un jour pourtant, j’appuyai, brusquement,
Sur un léger tictaquement,
Et tout à coup la mort cassa ce mouvement
Qui me représentait la vie
Du gnome et des gnomides asservies.
J’en fus si désolé que j’en pleurai.
L’horloger souriait d’un air madré
Il ne me fit aucun reproche :
Dorénavant, je regardai, les mains en poche.


Mais jour à jour, de plus en plus, les mouvements
Innombrables, indéfinis, tentaculaires
Attirèrent mes yeux déments
En leurs vertiges circulaires,
Si bien que mon esprit,
Avec autant d’ardeur, plus tard, s’éprit
Des tumultes réglés, par les causes profondes
Qui font, dans le mystère, évoluer les mondes.