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Convalescence


Tel soir de l’autre mois
Ma tante — oh les craintes que trahissait sa voix ! —
M’avait, en son grand lit, blotti,
Et depuis lors, l’âme engourdie,
Les jours, les nuits, j’avais senti,
Sur mes yeux clos et sur mon front, passer
Tous les moites et blancs baisers
Des maladies.