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Les petits Métayers


Son chat, son chien, son porc, sa vache et quelques poules ;
Dites, le maigre bien du métayer flamand !
Si, le dimanche, au soir tombant, sa tête est saoûle,
Les autres jours, toujours, il peine obstinément.

D’un cœur dont rien ne lasse et l’espoir et l’attente,
Il casse ou moud le temps qui ne l’enrichit pas.
L’été, dans la campagne, avec sa bêche ardente ;
Dans la grange, l’hiver, avec sa meule à bras.