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Les étoiles paraissent vivre.

Comme l’acier, brille le givre,
À travers l’air translucide et glacé.
De clairs métaux pulvérisés
À l’infini semblent neiger
De la pâleur d’une lune de cuivre.
Tout est scintillement dans l’immobilité.

Et c’est l’heure divine, où l’esprit est hanté
Par ces mille regards que projette sur terre,
Vers les hasards de l’humaine misère,
La bonne et pure et inchangeable éternité.