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Depuis, bien que l’été ait succédé au gel,

En nous-mêmes, et sous le ciel,
Dont les flammes éternisées
Pavoisent d’or tous les chemins de nos pensées,
Et que l’amour soit devenu la fleur immense
Naissant du fier désir
Qui sans cesse, pour mieux encor grandir,
En notre cœur se recommence,
Je regarde toujours ta petite lumière
Qui me fut douce, la première.