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Laissons l’esprit fleurir sur les collines

En de capricieux chemins de vanité,
Et faisons simple accueil à la sincérité
Qui tient nos deux cœurs vrais en ses mains cristallines ;
Et rien n’est beau comme une confession d’âmes
L’une à l’autre, le soir, lorsque la flamme
Des incomptables diamants
Brûle comme autant d’yeux
Silencieux
Le silence des firmaments.