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Oh que la loi du temps m’est par toi adoucie,
Et que m’est généreux et consolant ton songe.
Pour la première fois tu berces d’un mensonge
Mon cœur qui t’en excuse et qui t’en remercie ;

Mais qui sait bien pourtant que toute ardeur est vaine
Contre tout ce qui est et tout ce qui doit être,
Et qu’un profond bonheur se rencontre peut-être
À finir en tes yeux ma belle vie humaine.