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XXIV


Peut-être,
Lorsque mon dernier jour viendra,
Peut-être
Qu’à ma fenêtre,
Ne fût-ce qu’un instant,
Un soleil frêle et tremblotant
Se penchera.

Mes mains alors, mes pauvres mains décolorées
Seront quand même encor par sa gloire dorées ;
Il glissera son baiser lent, clair et profond
Une dernière fois, sur ma bouche et mon front,
Et les fleurs de mes yeux, pâles, mais encore fières
Avant de se fermer lui rendront sa lumière.