Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
XXI
Avec mes vieilles mains de ton front rapprochées
J’écarte tes cheveux et je baise, ce soir,
Pendant ton bref sommeil au bord de l’âtre noir
La ferveur de tes yeux, sous tes longs cils cachée.
Oh ! la bonne tendresse en cette fin de jour !
Mes yeux suivent les ans dont l’existence est faite
Et tout à coup ta vie y paraît si parfaite
Qu’un émouvant respect attendrit mon amour.