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IV


Mets ta chaise près de la mienne
Et tends les mains vers le foyer
Pour que je voie entre tes doigts
La flamme ancienne
Flamboyer ;
Et regarde le feu
Tranquillement, avec tes yeux
Qui n’ont peur d’aucune lumière,
Pour qu’ils me soient encore plus francs
Quand un rayon rapide et fulgurant
Jusques au fond de toi les frappe et les éclaire.