Page:Verhaeren - Les Heures du soir, 1922.djvu/132

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Et tous les deux, sachant que nos cœurs formulaient
Ensemble une même pensée,
Nous songions que c’était notre vie apaisée
Que ce beau soir nous dévoilait.

Une suprême fois, tu vis le ciel en fête
Se parer et nous dire adieu ;
Et longtemps et longtemps tu lui donnas tes yeux
Pleins jusqu’aux bords de tendresses muettes.