Page:Verhaeren - Les Heures du soir, 1922.djvu/110

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Quand l’étang joue avec le vent et le soleil,

Un cœur vermeil
Semble habiter au fond de l’eau
Et battre, ardent et jeune, avec le flot ;
Et les glaïeuls dardés et les roses ferventes,
Qui dans leur splendeur bougent,
Tendent, du bout de leurs tiges vivantes,
Leurs coupes d’or et de sang rouge.

Le jardin clair c’est la santé.