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Pour que rien de nous deux n’échappe à notre étreinte,

Si profonde qu’elle en est sainte
Et qu’à travers le corps même, l’amour soit clair,
Nous descendons ensemble au jardin de ta chair.

Tes seins sont là, ainsi que des offrandes,
Et tes deux mains me sont tendues ;
Et rien ne vaut la naïve provende

Des paroles dites et entendues.