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LE REPOS


Travaux ardents, efforts prodigues,
Vous vous ralentissez en mon esprit tendu.
L’heure est bonne, l’heure du repos dû
Et de la saine et vaillante fatigue.

Le soir
Plein de lueurs et de miroirs,
Le soir, sur les étangs et les forêts d’automne,
S’enténèbre soudain, et soudain resplendit,
Tandis que les grands vents, avant la nuit,
Au long des routes monotones,
Rentrent lassés de l’infini.