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Elles mènent encor jusques au bois
Où quelque gars violent et sournois
Guette la fille qu’il courtise ;
Elles connaissent tout : bonheur, tristesse ou deuil
Que resserrent les murs et dérobent les seuils
Si bien que c’est et la joie et la peine
Qu’elles charrient de plaine en plaine
Avec l’entêtement de la vaillance humaine.