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Le cortège longe les prés
Et la ferme du Prieuré.
Le mort, jadis, mena sa herse
Parmi les champs que l’on traverse.
Chaque année, en plein soleil,
Il y fauchait orge et méteil.
Le maigre arpent qu’il fit meilleur
Contient encor de sa sueur.
Son cœur avait pour habitude
De se pencher sur ce sol rude,
De lui parler à mots tout bas,
Le soir, lorsque les bras sont las.