Page:Verhaeren - Les Ailes rouges de la guerre, 1916.djvu/149

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

HÔPITAUX


I


Ô femmes dont les mains sont belles,
Vous dédiez, par charité,
Leur sûre et tranquille bonté
Au soin quotidien des blessures mortelles.

Ceux dont les traits se sont pâlis
Sous la souffrance coutumière
Les voient agir dans la lumière,
Quand vous venez, au soir tombant, garder leurs lits.