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Autour de la terre obsédée
Circule, au fond des nuits, au cœur des jours,
Toujours,
L’orage amoncelé des montantes idées.

Elles roulent, passent et lentement s’agrègent.
D’abord on les croirait vagues comme les rêves
Qui s’envolent, dès le matin ;
Mais, tout à coup, leurs masses,
Par étages, se tassent
Et s’affirment en des contours certains.
Voici leur ample et magnifique architecture.
Et les regards d’en bas qui les cherchent, le soir,