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Ivres de joie et d’avenir, n’écoutent pas
Les souvenirs chanter dans les maisons d’en bas.
Leur geste solitaire est incompris, qu’importe !
Plus tard, le monde entier passera par la porte
Qu’ils ont ouverte, au bord des cieux, sur l’infini.
Aucun ne se demande où son rêve finit,
Et seuls, là haut, ils érigent plus haut encor
Que les sommets dont ils foulent la neige et l’or,
Toujours, vers plus d’espace et de clarté,
Les blocs de leur ardeur et de leur volonté.