Page:Verhaeren - La Multiple Splendeur, 1907.djvu/107

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Elle est un escalier gardé par des flambeaux ;
Et les affres, les pleurs, les crimes, les fléaux,
Et les espoirs, les triomphes, les cris, les fêtes,
Grappes de fer et d’or dont ses rampes sont faites,
S’y nouent, violemment, en une âpre beauté.

Et qu’importe souffrir, si c’est pour s’exalter,
Jusques dans la douleur la crainte et le martyre,
Et savoir seul, combien on s’aime et l’on s’admire ! »