Page:Verhaeren - La Guirlande des dunes, 1907.djvu/70

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Et vous, vous dormirez sans crainte au long des quais,
Longtemps, toujours, dans le berceau des eaux serviles,
Avec, autour de vous, les lumières des villes
Et le cadran des tours sur vos sommeils braqué.

Mais aucun des bateaux n’écouta les fenêtres.
Et dès que l’aube eut coloré le jour léger
On les vit tous se réveiller pour le danger
Et, les voiles au vent, sur la mer apparaître.