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Temps gris


La Mer du Nord n’est elle-même
Qu’aux jours rugueux d’hiver,
Quand ses vagues à l’infini sont blêmes
Et ses sables, jusqu’au printemps, déserts.

Toute sa patience avide et sourde
Travaille alors à son énormité
D’embruns compacts, de vagues lourdes
Et de mornes clartés.