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HÉLÈNE
Et toi, ombre des monts, et vous, gestes des vents,
Et vous, regards aigus qui brillez dans les pierres.
NAÏADES
Hélène ! Hélène !
HÉLÈNE
Ô misère de tout mon corps !
Ô larmes de mes yeux dans la vaine poussière
L’espace entier me tient et m’affole et me mord !
UNE BACCHANTE
Hélène ! Hélène ! Hélène !
HÉLÈNE
Ô l’impossible asile !
La terre en mon tombeau ne sera-t-elle pas
Celle qui recouvrant mon corps froid et docile
Incendiera ma chair serrée entre ses bras ?