Page:Verhaeren - Hélène de Sparte, 1912.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


HÉLÈNE


Dieux ! Dieux !


PREMIER BERGER


Hé bien ?


DEUXIÈME BERGER


J’entends confusément,
Mais je ne comprends pas.


PREMIER BERGER


Mais ils crient vers Hélène ;
Les feuillages remuent tout au long de la plaine,
Et l’air, lourd de parfums n’est que frémissement.
Écoute encor. Je vois luire l’eau des rivières
Là-bas, dans l’ombre, et les Naïades vont parler.


UNE NAÏADE


 
Hélène, ô toi qui vis et respires sur terre,
Dans un corps plus brillant que le ciel étoilé,