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De tout l’effort vainqueur de ces deux bras chrétiens.
Le cloître entier sait bien de quelle âme je brûle,
Quelle foi rude et ferme, en mon torse s’accule,
Pour résister et s’opposer à vos folies ;
Le vin doit rester pur dans le ciboire,
Et votre ardeur de doute ou de savoir,
Goutte après goutte, y versera la lie
Et le poison qui tueront l’avenir.
THOMAS (très froidement)
Soit par orgueil ou bien par repentir,
Il n’importe comment, vous vous perdrez, mon frère…
Le PRIEUR paraît tout à coup au chapitre. Silence des deux moines. Leur gêne. Après un instant, DOM BALTHAZAR s’avance vers lui.
DOM BALTHAZAR
Excusez-moi d’avoir rompu violemment
Ma retraite d’esprit, mais ce moine dément
S’en est venu pour me distraire
Et me tenter le cœur, avec des mots mauvais.